dimanche 3 août 2008

Le système cardiovasculaire







Lorsque la circulation sanguine vers le cœur est ralentie ou interrompue par un blocage, une crise cardiaque se produit. Dans plus de 90 % des cas de crise cardiaque, ce blocage est causé par un caillot sanguin. Le blocage peut aussi être causé par un rétrécissement de l’artère coronaire provoqué par des années d’accumulation de plaque. Une crise cardiaque peut aussi survenir lors de la contraction temporaire ou d’un spasme sévère d’une artère coronaire, qui interrompt l’apport de sang au cœur. La durée de l’interruption de la circulation sanguine déterminera l’étendue des dommages causés au cœur. Certaines crises cardiaques peuvent ne pas affecter le fonctionnement du cœur tandis que d’autres peuvent nuire à sa capacité de pomper le sang efficacement. Parfois, une crise cardiaque peut entraîner un arrêt cardiaque. D’autres causes peuvent être à l’origine d’un ACR comme une noyade, une électrisation, une intoxication ou une overdose.
Premièrement définison la crise cardiaque : le terme pour crise cardiaque est infarctus du myocarde. Il est dû à une oblitération d’une artère coronaire, provoqué par une athérosclérose ou un caillot de sang. L’arrêt cardio-respiratoire se définit comme une suppression de toute activité mécanique efficace du cœur. Il entraîne la mort s'il se prolonge plusieurs minutes.

Voici quelques statistiques intéressante; environ 40 000 Canadiens et Canadiennes subissent un arrêt cardiaque chaque année. La majorité, soit 70 % de tous ces arrêts cardiaques surviennent à la maison ou dans des endroits publics. À toutes les sept minutes, une personne succombe à une maladie du cœur ou à un AVC au Canada. Les maladies cardiovasculaires (maladies du cœur, maladies des vaisseaux sanguins et AVC) sont responsables du décès de plus de Canadiens et de Canadiennes que toute autre maladie. Ces statistiques sont basées sur les données de 2004 (les plus récentes disponibles auprès de Statistique Canada).


La venue d’un arrêt cardio-respiratoire se traduit par une perte de connaissance de la victime, de convulsions, l’arrêt de la respiration, l’absence de pouls palpable (carotidien chez l’adulte). Chez le malade cardiaque, l’arrêt cardio-respiratoire peut être précédé de signes annonciateurs, particulièrement une douleur aiguë à la poitrine, permanente, angoissante, irradiant dans le cou et les bras. Cette douleur est parfois associée à une difficulté à respirer avec une diaphorèse. (sueur) Quand le cœur s'arrête de battre, le sang cesse de circuler et l'alimentation en oxygène du corps entier est stoppée. Le cerveau est l'organe le plus sensible de l'organisme à un manque d'oxygène. Le cœur et les autres organes sont également atteints après quelques minutes.
Dès la troisième minute d’arrêt cardiaque des lésions cérébrales apparaissent si aucun geste de secours n’est réalisé. Progressivement, elles deviennent irréversibles rendant les chances de survie quasiment nulles au-delà de la 8ème minute. La RCR va essayer d'éviter ce processus par une ventilation artificielle et par les compressions thoraciques. L’efficacité de la RCR et les chances de survie seront d’autant plus élevées que la RCR est débutée immédiatement par le premier témoin et que la DEA est mise en oeuvre précocement.

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